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Suis-je facturable ?

Suis-je facturable ?

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Encore une anecdote tirée de mon conte préféré, Alice aux Pays des Merveilles !

Le lapin aux yeux roses vêtu d’une redingote avec une montre à gousset passe près d’elle en s’écriant : Je suis en retard ! Curieusement, j’entends : « Suis-je facturable ! facturable ! facturable ! »

 

Alors, suis-je facturable ?

J’ai tout appris en agence ! Ayant travaillé pour des cabinets de relations publiques canadiens et étatsuniens, j’ai appris auprès des meilleurs professionnels en relations publiques qui soient. J’ai eu accès à l’expérience que nous apportent nos collègues experts et j’ai touché autant de secteurs que nous avions de clients différents.

Ayant également travaillé du côté client, j’ai pu comparer et constater qu’il se fait du travail de très haut niveau en agence. C’est aussi vrai en entreprise. Par contre, on dit que travailler UNE année en agence en vaut DIX en entreprise !

En agence, les heures facturables sont le nerf de la guerre

J’avoue qu’en cabinet, la notion d’être facturable a été un frein à mon bonheur et à ma créativité. Et, je trouvais complètement absurde d’entendre certains collègues me demander : I am so billable and you ?

Et que dire de ce calvaire quotidien de saisir mon temps dans le SYSTÈME me rappelant chaque jour, tous les jours, ma dépendance aux heures facturables et ma valeur $$$ au sein de l’agence.

Quand je me suis surprise à désirer être facturable plutôt que de faire progresser la vision de mes clients, ou de m’impliquer et de transmettre du savoir-faire sur l’art du faire-savoir…

Paradoxalement, en agence, LE CLIENT n’est pas notre employeur, mais en fin de compte, c’est lui qui paie nos salaires.

Bref, le client EST notre raison d’être en agence. Notre succès et notre chiffre d’affaires reposent sur notre talent à acquérir, servir et entretenir cette délicate relation professionnelle… et facturable avec LE CLIENT.

Je n’ai rien contre le principe de servir un client. Nous sommes tous au service d’un tiers, de ses enfants, d’une cause en bout de ligne. Et franchement, j’AIME mes clients. Mais, l’idée de DEVENIR UN PARTENAIRE qui investit dans le succès d’un client, m’interpelle. Je préfère jouer un rôle d’anti-consultante.

Exit le compteur !

Pourquoi ne pas proposer une tarification au résultat, ou par projets ou par livrables ?

Et pour chaque mandat, établir le retour sur l’investissement et les résultats escomptés avec le client ?

C’est simple, plus une campagne a du succès, plus elle coûte cher. Ce qui signifie aussi qu’elle aura été efficace.

Qu’en pensez-vous ?

ALICE

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